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Retour sur la formation « Assistante dentaire en implantologie » animée par Mme Jo-Han-Green PAYET

4 assistantes dentaires qualifiées se sont formées à l’implantologie ces 21 et 22 mars 2019. Les participantes ont pu dérouler le projet implantaire au cabinet dentaire dans sa globalité : accueil du patient, préparation de la salle, entretien du matériel, gestion et organisation ainsi que la découverte des pièces et des protocoles prothétiques.


Plusieurs travaux pratiques ont soutenu l’aspect technique et précis de leur profession. Un atelier de mise en situation sur fantôme a été spécifiquement consacré au travail à 4 mains pour pouvoir mettre en œuvre un assistanat efficace auprès de leurs praticiens.


La visite d’usine a mis la lumière sur la qualité et la précision attendues en implantologie, ce qui a remis dans le contexte l’importance des bonnes méthodes d’hygiène et d’asepsie en stérilisation.


La formatrice, Mme Jo-Han-Green Payet a su consacrer un temps à chacune pour répondre aux attentes du groupe sur leur rôle en implantologie.


Evolyou est ravi d’avoir accueilli une équipe d’assistantes aussi passionnées et curieuses de leur métier. 


« J’ai appris beaucoup au niveau prothétique. A la fois de la théorie et de la pratique et ceci dans la bonne humeur. Merci. » Blandine – 15 ans d’expérience

« J’ai adoré la formation très complète et bien expliquée. » Sophie – 3 ans d’expérience


« Formation vivante, intéressante et interactive. La formatrice Jo-Han-Green est à l’écoute de chacune des assistantes. » Angélique – 15 ans d’expérience


« Formation complète et bien organisée encadrée par une équipe au top. » Magali – 4 ans d’expérience

La prothèse unitaire sur implant

Le succès d’un traitement implantaire ne se mesure plus à son osteo intégration à 3 mois et encore moins à la pose de la prothèse d’usage mais à travers une stabilité parodontale sur le long terme.

La pose de l’implant dentaire doit respecter et suivre le projet prothétique pré-opératoire défini à l’issu de l’examen clinique. La prothèse est donc l’architecte du traitement implantaire, et la chirurgie guidée respecte ce même principe. Enfin la réhabilitation doit impérativement respecter les tissus parodontaux pour une stabilité biologique garant de la stabilité implantaire.

Aussi simple que cela peut paraître, les étapes de la réalisation d’une prothèse sur implant doivent respecter des directives strictes. À commencer par la maitrise des pièces nécessaires propres au système implantaire d’une part et d’autre part à la réalisation du type de prothèse souhaitée : scellée/vissée.

La cicatrisation gingivale péri-implantaire doit s’effectuer en respectant le profil d’émergence de la future prothèse. Le choix de la vis de cicatrisation est donc crucial et conditionne la qualité de l’empreinte.

La mise en place du transfert peut être évalué cliniquement mais aussi radiologiquement. Les manipulations des différentes pièces durant l’empreinte doivent tenir compte de la rétraction rapide de la gencive.

Le choix du type de prothèse vissée ou scellée ne doit pas être celui du prothésiste mais celui issu d’un examen clinique pré opératoire précis et visionnaire de la solution définitive.

La pose de la prothèse d’usage doit respecter les instructions de chaque fabricant notamment en appliquant la valeur de torque ou le couple de serrage en N/cm indiqué. Le serrage, pour être efficace et contrôlé, ne doit pas se faire à la main. Il est indispensable d’utiliser une clé dynamométrique ou bien un contre-angle dynamométrique.

Le dévissage survient lorsque les contraintes extérieures subies par la prothèse sont supérieures à la force qui maintient l’implant et le pilier. Le risque vient surtout des forces fonctionnelles ou para-fonctionnelles transversales provoquant un jeu entre les pièces, une fatigue de la vis et une usure du filetage.

L’insertion pilier / implant doit se faire de façon passive et la précision d’adaptation très élevée.

Le souci dans les futures années réside dans la maitrise de ces paramètres afin d’assurer une maintenance correcte des pièces prothétiques sans devoir porter préjudice à l’intégrité de l’implant.

Dr César Emmanuel

Chirurgien-dentiste, formateur en implantologie

Savoir inciser, déplacer et suturer un lambeau

Quelle attitude adopter face à une parodontite généralisée ? Extractions multiples ? Conservation ? Par quoi commencer ? Comment assurer la pérennité de nos traitements ?

Les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires d’origine infectieuse nécessitant la mise en oeuvre de moyens anti-infectieux et d’actes mécaniques pour :

Contrôler l’infection, réduire les poches et assurer la maintenance.

Repères à reporter en bouche pour l'incision optimale en vue de la réalisation d'un lambeau

Il n’est plus possible, de nos jours, d’effectuer un exercice d’omnipratique de qualité sans tenir compte du parodonte, dont il faut posséder une connaissance précise.

Savoir intervenir sur le parodonte va permettre d’apporter des solutions à des problèmes quotidiens, qui auraient pu apparaître complexes, voire même insolubles.

Dans la plupart des cas, réaliser un lambeau ne constitue pas un traitement en soi, c’est un moyen d’accès à des structures sous-jacentes afin :

  •  d’assainir , par débridement les lésions parodontales
  •  de contrôler en quantité et en qualité le parodonte, permettant ainsi de préciser un diagnostic et de poser un pronostic.

C’est l’acquisition et l’assimilation des connaissances de base qui vont permettre de concevoir une intervention, de bien la réaliser techniquement, après l’avoir éventuellement incorporée dans un plan de traitement global.

Les incisions doivent être proportionnées à l’acte envisagé.

Pour bien opérer , il faut bien voir. Ceci est obtenu par une voie d’abord adaptée.

Les incisions définissent l’étendue et la nature des lambeaux.

L’élévation du lambeau, qu’il soit en épaisseur totale ou partielle , permet l’accès aux structures sous-jacentes pour en avoir une bonne visibilité.

Des sutures correctes seront le garant d’une bonne cicatrisation, elles favoriseront également une bonne hémostase et rendront les suites opératoires moins douloureuses .

Elles sont le dernier geste opératoire d’une intervention chirurgicale, elles en conditionnent la bonne cicatrisation donc, le résultat final.

Quelle que soit la technique chirurgicale choisie, l’intervention chirurgicale parodontale doit être intégrée dans une chronologie précise du plan de traitement paro-prothétique. Elle intervient toujours après la réduction de l’inflammation.

Dr José Bertazzon

Chirurgien-dentiste, tuteur en implantologie

Retour sur la formation « Débuter l’implantologie » » dispensée par Le Dr. Jean-François MICHEL

L’équipe d’EvolYou tient à féliciter les participantes présentes pour leur application et leur assiduité durant ces trois journées intenses.

Entre chirurgies en direct avec un bloc opératoire dédié, cours théoriques, travaux pratiques et études de cas, nos stagiaires ont vécu une véritable immersion dans le monde de l’implantologie. Bien conscient de la nécessité de pratiquer pour s’approprier les bonnes méthodes et techniques en chirurgie implantaire, le Dr. MICHEL a illustré ses conférences par de nombreux ateliers pratiques comme l’utilisation du cône-beam et de son logiciel d’aide à la planification ou encore la gestion des tissus mous péri-implantaires sur mâchoires animales. Merci pour leurs témoignages et nous leur souhaitons tout le succès qu’elles méritent pour leurs futures poses d’implants !

« Formation à la fois dynamique et enrichissante ! Merci de m’avoir donné les capacités pour un début en implantologie. » Dr. PERREIRA (Ambilly, 74)

« Formation très dynamique et captivante. Le formateur est très à l’écoute. J’ai bien aimé et je recommande. Merci. » Dr. ZERA (Sion, Suisse)

« Merci beaucoup pour cette super formation. Le Dr. Jean-François MICHEL est extrêmement pédagogue et très accessible. Les démonstrations en direct sont de grande qualité ainsi que les travaux pratiques. Les supports de cours sont très compréhensibles. Bravo et merci pour votre gentillesse. » Dr. DUBUIT (Astafort, 47)

Quel est le protocole de forage à adopter en implantologie dentaire ?

Le protocole de forage dépend-il de chaque situation clinique ?

Quelles sont les éléments importants à prendre en compte en amont de cette étape fondamentale du traitement implantaire ?

Le protocole de forage préalable à la pose d’implant ne peut être systématisé. Il a longtemps été communément admis que le forage se ferait selon trois types de vitesse de rotation :

– 1200 tours minute pour le foret pointeur

– entre 800 et 1200 tours minute pour le 1er foret 

– entre 800 et 400 tours minute pour les forets suivants

L’opérateur ne peut pas être systématique et doit s’adapter à chaque site implantaire. 

En effet, la perception de la texture ainsi que la densité osseuse par l’opérateur sont extrêmement importantes et conditionnent le protocole de forage. En amont, l’analyse radiographique aura permis à l’opérateur d’identifier le type d’os selon la classification de Misch. Puis l’examen de la crête au moment du décollement du lambeau donnera un complément d’informations quant à la qualité de la corticale, son épaisseur et sa vascularisation.

Certes, le franchissement de la corticale externe se fera de façon très brève à haute vitesse (environ 1200 tr/min) mais la suite du forage doit se faire autour de 200 tr/min.

Une vitesse de forage trop élevée entraînera un échauffement qui s’accompagnera inexorablement d’une nécrose du tissu osseux périphérique. Ce tissu nécrotique est la plupart du temps évacué par les cellules de l’inflammation et laisse place à un os néoformé, garant de la future ostéointégration. Mais parfois, il est responsable d’une ostéite rédhibitoire entraînant la fameuse douleur du 3ème jour (signe annonciateur de la perte de l’implant).

Ainsi, il est nettement préférable de forer à très basse vitesse d’autant plus que l’os est très corticalisé. Cette phase de forage est extrêmement importante et doit se faire dans un mouvement vertical qui alterne pression et relâchement avec une très bonne irrigation.

En présence d’un os très spongieux il est même possible de tourner sans irrigation à basse vitesse (100 tr /min) permettant de récupérer si c’est nécessaire des copeaux osseux qui seront réutilisés pour obturer un éventuel hiatus…

Emmanuel Cohen

Chirurgien-dentiste, tuteur en implantologie